Foi et Tradition

• Marié, père de famille

• Âge : 47 ans

Marié et père de famille, j’ai grandi dans une famille catholique où nous suivions la messe Paul VI.

J’étais étudiant lorsque des amis m’ont fait découvrir pour la première fois la messe de Saint Pie V : j’ai vu la solennité des gestes du prêtre et de l’assemblée, j’ai écouté ces silences qui permettent à Dieu de nous parler, j’ai appris à m’incliner devant Lui, et j’ai senti la bonne odeur de l’encens de nos prières monter au ciel.

C’est une liturgie des simples, des humbles, en ce qu’elle nous interpelle d’abord par nos sens et notre cœur.

Le mystère du latin éveille votre curiosité, il faut ouvrir un missel : j’ai alors découvert la poésie d’un Asperges, l’allégresse d’un Sanctus et par-dessus tout, la gravité de l’Offertoire.

Cette liturgie vous place devant Cet Homme Dieu crucifié, qui vous regarde dans les yeux et vous dit : Je m’offre pour toi.

Je dois à cette messe la conversion de mon âme à une foi vivante. Cette liturgie vous fait toucher du doigt la présence réelle de Dieu et vous donne l’envie de répondre à cet amour. Comme le dit le vieil adage : « Lex orandi, lex credendi ».

Cette messe par une croissance organique, qui plonge ses racines dans les trésors liturgiques les plus anciens, apporte à l’Eglise d’aujourd’hui la permanence du sacré dont notre monde a tant besoin.

J’ai reçu le récent motu proprio du Pape François avec peine et incompréhension, et le sentiment d’être rejeté par mon propre père, pour des motifs dans lesquels je ne me reconnais pas.

Aussi je suis heureux, en tant que laïc, de participer à cette association pour promouvoir cette liturgie, en pleine communion avec mon Eglise.

• Âge : 40 ans
• Profession : Directeur juridique de Banque

Je suis convaincu que la messe de saint Pie V répond à un besoin vital inscrit au plus profond du cœur de l’Homme, de part le sacré, qui nous relie au passé, aux morts, aux vivants, et surtout à Dieu.

La liturgie du missel de 1962 exprime la sublimité du sacré et la transcendance du mystère en manifestant intensément la présence divine.

On dit que Mozart aurait préféré écrire la préface grégorienne de la messe plutôt que toutes ses œuvres !

Je ne sais pas si c’est vrai, mais cela indique bien à quel point la beauté de la liturgie du missel de 1962 est d’ordre surnaturel.

Le latin et le chant grégorien nous plongent dans les Saints mystères et résonnent comme une invitation à la contemplation du sacrifice eucharistique.

La messe de saint Pie V est également communion avec toute l’Eglise, car elle nous enracine dans les siècles, et dans tous les continents à travers lesquels elle continue d’être célébrée.

En un mot, elle offre la paix du cœur.

• Profession : Chef de mission en cabinet d'expertise comptable

Je suis attaché à la liturgie du missel de 1962 car elle me nourrit depuis mon enfance. C’est elle qui m’a fait grandir spirituellement. Cette liturgie exprime le mieux la conception de la vie chrétienne et de l’église que je veux vivre. Le prêtre, dos au peuple et tourné face à la croix accompagne les fidèles et leurs prières au Christ. De nombreux gestes et rituels de cette liturgie ( génuflexions, baisers de l’autel, doigts collés…) manifestent la transcendance du sacrifice.

Le grand silence qui règne pendant le canon témoigne de l’importance de ce qui est en train de se passer sur l’autel.

• Marié, père de famille

• Âge : 37 ans
• Profession : Ingénieur en informatique

D’éducation républicaine et de formation scientifique, j’ai grandi et vécu en athée convaincu jusqu’à ma trentaine.

Cherchant à comprendre les origines de la décadence de notre époque, j’en suis venu à m’intéresser au sujet de Vatican II et de la crise actuelle de l’Église, sujet préalablement inaccessible et inintéressant pour moi car non croyant.

Ce cheminement m’a amené petit à petit à prendre connaissance de la doctrine catholique puis à réviser ma perception du monde et de la vie, notamment au travers de nombreuses ressources sur Internet, des conférences, les cours de catéchisme des abbés Laguérie et Billecocq, ainsi que de nombreuses encycliques dont Pascendi de Saint Pie X sur le modernisme, plus que jamais d’actualité. J’apprenais à connaître l’Église en même temps que j’apprenais à connaître ses ennemis, leurs actions sur Elle et comment ils L’ont infiltrée progressivement.

Mon désir de recevoir le Baptême devenait très fort, mais étant converti par Internet, je ne savais à quelle porte frapper autour de chez moi. J’étais néanmoins hésitant à rejoindre la Fraternité Saint Pie X, qui m’avait certes éveillé et converti par l’intermédiaire d’Internet, mais dont je ne comprenais pas bien le statut vis-à-vis du Saint-Siège.

C’est finalement un prêtre diocésain d’un autre diocèse qui m’a conseillé de prendre contact avec un abbé de la Fraternité Saint Pierre, où j’ai reçu le Baptême en 2018, ainsi que la première communion, la confirmation et le mariage. Merci Seigneur !

Aujourd’hui, trois ans après le Baptême, je suis conforté dans ce choix : la communion avec le Pape, dans le rite Saint Pie V. J’essaye de mon mieux de rester fidèle au Christ et cette Messe est une source de grâces majeure dans cet engagement.

Le récent motu proprio Traditionis Custodes ne me trouble pas tellement. Il n’est pour moi qu’un élément supplémentaire s’ajoutant à ce que Dieu m’a donné de connaître de la situation actuelle de l’Église, au moment même où il m’a appelé à La rejoindre. Cette forme Saint Pie V de la Messe est de Dieu. Il me semble qu’elle ne peut faire l’objet de censure. Il me paraît même urgent qu’elle soit généralisée !

• Âge : 57 ans
• Profession : Cadre bancaire spécialiste du commerce international pour les entreprises

Né en 1964, mon enfance a été marquée par la liturgie du missel de 1962, ayant appris à servir la messe en rite lyonnais avec un prêtre des monts du Lyonnais à la retraite, qui avait été aumônier chez les Maristes à Lyon, lorsque mon père y était.

Mes années de scoutisme aux scouts St Louis à Lyon avec des aumôniers portant soutane et célébrant la messe de Saint Pie V dans les années 70-80 m’ont apporté la formation et la connaissance non seulement de la liturgie, mais ont façonné ma Foi par les cours de doctrine et de formation aux sacrements et à l’histoire de l Eglise. Jeune adulte je suivais également des cours d’apologétique (preuves de l’existence de Dieu et cohérence Foi et Raison).

J’ai aussi vécu les bouleversements liturgiques de ces 40 dernières années avec des « célébrations modernes » très éloignées des derniers textes sur la liturgie du concile Vatican 2.

J’ai également une passion pour le chant polyphonique qui m’a permis de découvrir, avec le grégorien aussi, toute la richesse de la liturgie du missel de 1962, en chantant lors des messes dans la chorale ou pour différentes occasions (mariages, enterrements ou autres cérémonies).

Pour grandir dans leur Foi, nos enfants ont aussi apprécié cette richesse liturgique et la formation associée. La Foi se vit en étant missionnaire, comme le dit l’évangile, elle ne peut être mise sous le boisseau. Elle est bien sûr complétée par l’Espérance et la Charité qui sont les vertus théologales indispensables à toute vie chrétienne.

• Âge : 54 ans

A 54 ans, je suis marié et ai 4 grands enfants. De père protestant et de mère catholique suivant la Messe de saint Paul VI, j’ai découvert la « Messe de saint Pie V » à 16 ans. Sa beauté, sa verticalité et les moments de silence ont tout de suite correspondu à ce que je cherchais comme spiritualité. Les efforts de Saint Jean-Paul II et de Benoit XVI pour nous accueillir pleinement dans la communauté ecclésiale ont été pour moi une très grande joie. Je leur en suis particulièrement reconnaissant.

Depuis 1988, j’ai participé à plusieurs créations de « groupes stables » et donc de communautés de fidèles pouvant bénéficier des livres liturgiques selon le Missel de Jean XXIII. Cela a toujours été réalisé en union avec nos évêques.

L’unité de l’Eglise, dans le respect des légitimes diversités, a toujours été fondamentale dans ma vie de chrétien.

A l’origine en novembre 2020 des « Rassemblements pour la Messe » (le premier a eu lieu à Nantes), j’ai constaté que cette unité existait chez les catholiques laïcs. Toutes les sensibilités étaient représentées et nous étions tous en communion pour le même objectif, retrouver la Messe.

Comment pouvais-je imaginer que moins d’un an après ces rassemblements, il nous serait demandé une telle souffrance.

Pourtant, parce que l’Eglise est notre mère, je veux lui rester fidèle et ai donc accepté la Présidence de Foi et Tradition pour porter auprès de notre Evêque, Monseigneur PERCEROU, les aspirations de tous ceux qui sont attachés à la Messe Traditionnelle et à sa spiritualité.

• Marié, père de 6 enfants

• Âge : 42 ans
• Profession : Cadre commercial

Mon attachement à la messe de saint Pie V remonte à mes plus tendres années, mes parents m’ayant élevé dans l’amour de la Sainte Eglise et de la messe de toujours.

Le sens du sacré, les chants grégoriens, le silence, la langue latine et la profondeur des textes de l’ordinaire de la messe n’ont cessé de nourrir ma vie spirituelle que ce soit lors de pèlerinages, de retraites dans des monastères et de séjours à l’étranger.

Quelle grâce de constater au quotidien les fruits de la messe tridentine dans nos communautés : les nombreuses vocations, la générosité des familles, l’instruction religieuse, le dévouement de nos prêtres pour nos âmes, et les conversions.

Je me suis investi il y a quelques années au sein de l’association Foi et Tradition pour promouvoir et défendre ce trésor qu’est la messe tridentine et pour soutenir les prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dans leurs installations locales.